Passionné de voyage, vous décidez de partir au bout du monde et de découvrir d’innombrables destinations ? Sachez qu’aujourd’hui, de plus en plus de pays réclament à l’entrée de leur territoire une preuve de votre sortie par un ticket de transport. Ainsi, si vous voyagez qu’avec un aller simple en poche, il est fort possible que vous soyez confronté à certains risques, que ce soit au moment de faire votre visa ou bien au cours de l’enregistrement. Heureusement qu’il existe des solutions pour contourner légalement ces problèmes. Toutes les informations à ce sujet, dans cet article.
Est-ce possible de voyager en aller simple ?
Pour un long voyage ou un tour du monde, les voyageurs optent généralement pour l’achat d’un billet aller simple. C’est plutôt évident, car dans ce type de voyage, ils passent par différents pays voisins. Ainsi, nul besoin de se procurer un billet retour. Cependant, nombreux sont les pays où les compagnies aériennes demandent un billet de continuation de voyage.
C’est le cas par exemple de l’Amérique Latine, l’Amérique centrale ou encore de la Colombie. En effet, pour ces derniers, vous voyagez avec un visa touristique de 90 jours. Ainsi, si l’on vous demande un onward ticket ou billet retour, c’est non seulement pour prouver concrètement que vous allez sortir de leur territoire, mais c’est surtout pour éviter la multiplication des clandestins.
Quels sont les risques de voyager sans billet retour ?
Partir quelques semaines dans un pays étranger sans vous munir d’un billet aller-retour comporte un risque, car vous êtes dans une position ambiguë. Outre le refus d’embarquement ou d’entrée dans le pays d’accueil, vous pouvez rencontrer quelques soucis avec les autorités et bien d’autres encore.
Possibilité de refus d’entrer sur le territoire
Le monde du voyage est régi par des règlements et les compagnies aériennes ont le devoir de les appliquer. En principe, ces dernières sont censées vérifier minutieusement les documents de transport de ses voyages, histoire de voir si tout est en règle.
Si cela est systématique pour les voyageurs à destination des USA, de l’Indonésie, des Philippines, de la Nouvelle-Zélande, du Pérou ou encore du Costa Rica, dans certains pays, les compagnies manquent d’informations, et même de compétences. De ce fait, les agents ne demandent pas à voir le billet de retour.
Pourtant, dans le cas où les autorités du pays de destination refusent l’entrée du voyageur sur leur territoire, la compagnie aérienne sera jugée comme le principal responsable. Ainsi, elle est dans l’obligation d’endosser des tracas administratifs et un surcoût pour ramener le voyageur dans son pays de départ, ce qui lui fait perdre un siège sur le vol de retour. Pour toutes ces raisons, il est tout à fait normal que certaines compagnies aériennes soient très strictes par rapport au contrôle du billet de continuation de voyage.
Des contrôles fréquents à l’enregistrement ou aux frontières
Par le principe de libre circulation des personnes, les ressortissants qui effectuent des voyages à l’intérieur des pays de l’Union Européenne et dans l’espace Schengen ne sont pas soumis à des contrôles. Toutefois, il est rappelé que selon le pays d’embarquement et la compagnie aérienne elle-même, il est fréquent que les voyageurs passent par une fouille.
Par conséquent, en cas de non-conformité, ces derniers risquent gros et la poursuite de leur aventure peut sérieusement se compliquer. Pourtant, bien de globe-trotters affirment que ce contrôle est souvent aléatoire et dépend de la tête du client.
Des problèmes au niveau de la douane ou du service d’immigration
Pour éviter l’immigration illégale, les autorités des pays visités tiennent à s’assurer que les voyageurs qui entrent sur leur territoire n’y restent au maximum que la période légalement autorisée. C’est justement pour prouver qu’ils quittent le pays dans les temps impartis que les services de la douane ou de l’immigration vérifient leur billet de retour, car la date de la poursuite du voyage y est mentionnée. Dans le cas où vous ne fournissez pas cette preuve, vous pouvez soit être bloqué à la frontière, soit refoulé.
Quelles solutions pour voyager sans billet retour ?
Si vous allez vous rendre dans un pays qui demande un billet retour, mais que vous n’en avez pas, sachez qu’il y a plusieurs solutions pour contourner légalement les problèmes qui peuvent survenir. Si la technique du voyageur détendu et souriant ou de la fouille tranquille ne fait pas l’affaire, alors on vous recommande de :
Acheter un billet retour le moins cher possible
Si vous ne disposez pas d’un billet retour et que vous voulez à tout prix éviter les éventuels risques que cela engendre, alors pensez à acquérir un billet à un prix totalement dérisoire. Certes, des compagnies low-cost proposent des tickets vraiment réduits. Comme celui-ci ne vous servira pas, choisissez la destination la moins chère et achetez votre billet de continuation. Bien que cela s’avère être une option intéressante, le problème est qu’il est parfois difficile d’en trouver, surtout dans le cadre de vols réguliers.
Vous procurer un billet remboursable
Un ticket d’avion pas cher, c’est bien ! Mais un billet remboursable, c’est mieux. C’est d’ailleurs une excellente option si vous souhaitez obtenir une preuve de sortie de territoire facilement. Cependant, lisez bien attentivement les petits caractères concernant les conditions de remboursement. Le but étant ici d’annuler le billet une fois arrivé à votre destination, et ce, sans aucun ou à moindres frais. Toutefois, il vous prendra plusieurs semaines, voire des mois pour être remboursé. Si cela vous convient, alors n’hésitez pas à recourir à cette solution !
Louer un billet d’avion retour
Si l’achat d’un billet retour ne vous tente pas, alors louez-en un ! Eh oui, il est tout à fait possible de louer un ticket d’avion pour un prix très raisonnable. Pour votre information, il existe de nombreux sites dédiés à cet effet. On peut notamment citer :
- One Way Fly : un service qui propose des billets pour pas cher (19 €), à votre nom, accompagnés d’un PNR et valables pendant 14 jours.
- Onward Ticket : un service qui fonctionne instantanément, où le billet coûte 12 $, mais n’est valable que pendant 48 heures.
En optant pour cette solution, plus besoin de vous prendre la tête à chercher un billet remboursable, ou de se charger de l’annulation d’un ticket de retour, car l’agence s’occupe de tout. D’ailleurs, ces services sont rapides et accessibles à toutes les personnes qui font une demande de visa (visa Schengen inclus). Cependant, il est à préciser que certaines destinations ne sont pas desservies selon le site que vous choisissez.